- Paul Verlaine (1844-1896)
Dans l'interminable ennui de la plaine
Dans l'interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune.
Comme les nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la Lune.
Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable
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